La saga Dupont.


    En 1872 l'entreprise S.T. Dupont voit le jour dans l'atelier parisien de Simon Tissot Dupont, d'où proviennent les initiales « S.T. ». Simon Tissot Dupont est issu de la migration savoyarde de la seconde partie du XIXe siècle.

    À l'origine, Simon Tissot Dupont crée une entreprise de calèches qui disparaît suite à un incendie. Il rachète ensuite un atelier de fabrication de porte-documents de qualité qu'il fait fleurir.

     En 1919, alors âgé de 72 ans, il lègue son affaire à ses deux fils, Lucien et André. Rapidement la société s'agrandit et emploie 250 personnes. 

   En 1923, les frères décident d'installer une usine de production à Faverges, qui possède déjà un tissu industriel avec les soieries lyonnaises et la société helvétique Stäubli.

    Face à la crise de 1929, et suite à un voyage à New York, Lucien décide de diriger l'entreprise vers la production de produits de luxe à destination du « Gotha » international. La qualité des produits gagne, notamment avec l'utilisation de la laque de Chine.

Pendant la Seconde Guerre Mondiale, les acheteurs de mallettes étant moins nombreux, André suggère alors l'idée de fabriquer des briquets à essence. Le brevet est déposée en 1941 à Annecy. À la fin de la guerre et compte tenu de l'évolution de la durée des voyages, la société S.T. Dupont oriente sa production vers les briquets.

    En 1947,le prestige de la marque s'accroit à l'occasion du mariage de la princesse Élisabeth d'Angleterre, lorsque le président de la République française Vincent Auriol lui offre une mallette de voyage signée S.T. Dupont.

    En 1952, la société lance un nouveau briquet à gaz.
    En 1966, sort le premier briquet réglable.
    En 1973, afin d'élargir sa gamme de produit, elle fabrique le premier stylo, sous le nom « Classique ».

    En 1980, Afin de promouvoir son offre, la société ouvre son premier magasin parisien rue du Faubourg Saint-Honoré, un second est ouvert en 1987, avenue Montaigne, puis un troisième rue Saint-Germain-des-Prés. D'autres boutiques sont ouvertes ensuite dans le monde (Hong Kong, Milan, Moscou, Munich).

La société élargit sa gamme de produits en développant les montres, la maroquinerie, le parfum, le prêt-à-porter hommes, les bijoux, etc.

    Fin 2006 après un nouveau plan salarial  (150 postes supprimés en France et une cinquantaine dans le monde).

    Dans la nuit du 7 janvier 2008, le centre industriel de Faverges est ravagé par un incendie. 140 salariés sont au chômage technique.

 source: le plaisir de fumer

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